Retour à la liste des articles
Nouveautés - 20/07/2018

Shandor Posch : « La Transcontinental Race c'est la recherche d'aventure avant tout »

Shandor Posch : « La Transcontinental Race c'est la recherche d'aventure avant tout »
J-9 pour Patrick Miette, alias Shandor Posch. Le 29 juillet prochain, il prendra le départ de la Transcontinental Race, une course de 4000km à vélo à travers l'Europe, pour la 4ème année consécutive. Cette année, le groupe de résidences hôtelières Smart Appart sponsorise sa course.
 
 
A la ville, il est Patrick Miette, monteur vidéo chez France Télévision. En selle, il devient Shandor Posch (son deuxième prénom et le nom de jeune-fille de sa mère, d'origine hongroise), coureur qui s'apprête à participer à sa 4ème Transcontinental Race, une course à vélo d'une rare intensité sur 4000 km à travers l'Europe.
 
Dans sa vie, il a eu « 1000 métiers ». De la musique au montage vidéo en passant par la mode, il aime découvrir de nouvelles choses et se donner à fond. Le vélo, il y prend goût il y a sept ans et commence à en faire le centre de ses voyages. Avant de se lancer en 2015, dans la grande aventure de la Transcontinental Race.
 
Cette course a tout du défi, qu'il soit physique, psychologique ou technique, ce qui est au goût du coureur parisien de 46 ans. « J'ai toujours aimé le voyage, l'aventure, le fait de perdre ses repères, sortir de sa zone de confort ». La Transcontinental Race, c'est un peu tout ça à la fois. « Chaque parcours est différent, c'est pour ça que j'y retourne, je cherche l'aventure avant tout », ajoute-t-il.
 
Pendant environ 15 jours, il va passer jusqu'à 20h quotidiennes sur son vélo, s'arrêtant uniquement pour manger, boire et dormir quelques heures sous sa tente, plantée en pleine nature. Il se couche entre minuit et 2h du matin, pour un réveil à 6h tapantes, tous les jours. « Le matin c'est idéal pour rouler, la température est meilleure ».
 
Cette année, son objectif principal : finir la course. Victime d'un accident de vélo en octobre 2017 qui lui a valu de passer plusieurs mois à l'hôpital avec un fémur fracturé et une vis dans la jambe, Shandor Posch n'a pas encore fini sa rééducation. Pourtant, la question de savoir s'il participait à la Transcontinental Race ne s'est même pas posée. « J'ai plus de mal à marcher qu'à faire du vélo », souligne-t-il.
 
Comment se préparer à un tel événement ? La réponse : rouler. Rouler beaucoup, souvent. 15 jours avant le départ, plus de sortie, pas d'alcool. Mais le reste de l'année, pas question de renoncer aux plaisirs de la vie. « Je ne m'empêche jamais de vivre, de diner avec des amis. Je ne veux pas d'une discipline qui m'isole », explique-t-il.
 
Depuis le mois de mars, date à laquelle les points de passage ont été révélés, Shandor Posch travaille sur son itinéraire mais toujours à sa manière. « Je cherche le chemin le plus joli même s'il y a plus de dénivelé », confie le sportif. Une fois parti, il sait qu'il ne pourra pas éviter quelques aléas en chemin.
 
Comme en 2016 où une douleur fulgurante au genou manque de le faire abandonner. « Je me suis arrêté aux urgences de Tonnerre en France où j'ai attendu presque 3h. Le médecin m'a dit qu'il fallait arrêter le vélo. Il ne m'a même pas ausculté. Je n'avais plus l'énergie de discuter, de m'énerver, je suis parti. J'ai eu un flash, cela venait du réglage des pédales. Je venais de les changer, si ce n'est pas au millimètre près c'est foutu. J'ai fait mon réglage, trouvé de la codéine et je suis reparti ».
 
Le doute, il le ressent forcément à certains moments, mais ne le laisse jamais l'envahir. « On a 1000 raisons de lâcher chaque jour, pour continuer, il faut un mental en acier ». Sur ses trois courses, Shandor Posch n'a jamais abandonné. La première année il arrive 29ème, en 2016 malgré son problème de genou il finit la course et décroche une 37ème place sur 300. L'an dernier c'est en 21ème position qu'il franchit la ligne d'arrivée.
 
Une fois la course terminée, il faut un peu de temps pour se remettre dans le bain du quotidien. Apprendre à réguler son appétit, rattraper son sommeil en retard, reposer son corps... « Je peux dormir 3 jours d'affilée », se souvient le coureur. L'an dernier, pour se remettre de ses efforts, il s'est octroyé 4 jours de repos à l'hôtel, avant de repartir au Cap Ferret... à vélo !
 
Crédit photo : Shandor Posch 
 
A lire aussi : 
Que faire à Caen fin juillet ?
Les 10 meilleurs restaurants de Saint-Nazaire
Voyage d'affaire : Rydoo, l'application qui remplace les notes de frais

Inscrivez vous à la newsletter

et gardez un oeil sur nos dernières offres !